Une fois encore, nous pouvons le dire, le jeu en valait la peine. Depuis des mois nous sommes nombreux et en particulier dans les rangs du PS à nous insurger sur diverses dispositions de la loi HADOPI.
Nous y sommes, le camouflet est arrivé. Bien entendu, le seul angle d'attaque publique de nos détracteurs était que certains artistes soutenaient HADOPI. Maintenant, nous y sommes, bien que certains artistes soutenaient la loi, bien que la loi possédait des tentatives de solution pour des problèmes graves sur Internet, il faut le dire ses points faibles étaient trop graves pour les accepter.
Nous l'avons souvent dit. Et beaucoup nous ont soutenus.
Quelques morceaux-choisis sur HADOPI :
- Le gouvernement n’a pas étudié l’état général des industries culturelles
- Pas d’étude réelle sur le « peer to peer »
- Pas de phase préalable d’informations des internautes
- Craintes sur la fiabilité des dispositifs techniques destinés à garantir la sécurité des connexions
- Atteintes aux lois fondamentales de chacun
Le Parti Socialiste le rappelle aujourd'hui, il faut sortir de cette impasse. Après un vote à l'Assemblée Nationale biaisé par un seconde lecture, après l'avis du Conseil Constitutionnel, il est temps d'enterrer cette loi scélérate et de projeter notre avenir numérique.
Nous voulons des Etats Généraux de la culture numérique. Affaire à suivre...
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