jeudi 11 juin 2009

Fusion ARC DE SEINE - VAL DE SEINE, une fusion malsaine

La gauche en France a depuis le début prouvé son attachement à l'intercommunalité. Nous avons été, avec Lionel JOSPIN, les premiers acteurs de cette instance supracommunale. Nous avons été, lors de la campagne des municipales, les premiers à défendre un projet d'intercommunalité plus actif et mobilisateur pour les populations.

Aujourd'hui, nous nous trouvons donc devant une situation difficile. Il nous faut soutenir ou non la fusion des intercommunautés Arc de Seine et Val de Seine. Bien entendu, élaborer une plus grande intercommunalité semble pour nous tous une chance. Il est temps de dépasser les clivages passés et d'avancer collectivement.

Pourtant notre vote de lundi dernier fut contre cette intercommunalité là. En effet, tout ce que l'intercommunalité doit provoquer est aujourd'hui bafoué par la naissance de ce Grand Paris Seine Ouest. La parole donnée aux citoyens est une utopie et l'histoire du nom trouvé par jeu-concours en réalité décidé par des politicards sarkozystes cherchant à se mousser devant le maître est une honte. De même, la population n'est pas guidée vers une connaissance de cette instance dès sa naissance. Votons là à l'aveuglette et nous verrons bien.

De même, et là il s'agit de pure politique mais aussi de pure démocratie, il est question de représentativité. Est-il sain de voir une intercommunalité aussi fermée ? Est-il logique que l'opposition n'ait pas de vraie délégation en son sein ? Est-il acceptable que ces 44% de Vanvéens qui ont voté pour nous ne soit jamais représentés à la hauteur de la confiance qu'ils nous ont donnée. Mme Debré répondait naïvement en conseil municipal ce lundi qu'il était finalement normal que notre représentant sur Vanves soit du groupe Verts aux vues des scores de dimanche dernier. Je voudrais alors rappeler à Mme Debré qu'il serait convenable alors de donner la majorité des sièges à la gauche étant donné son poids aux Européennes sur Vanves...

Je vous invite à lire les posts du PS et surtout des élus de gauche qui abordent cette thématique aujourd'hui.

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