Pas de nus

Quel bonheur que de voir au Palais Garnier Martinez dansant du Béjart sur le Boléro ! Un superbe spectacle avec mes élèves qui ont tout de suite ressenti la beauté des choses. On a eu le droit à la vraie interpénétration des grands hommes.

Martinez a parfaitement compris Béjart. Ses mouvements sont fluides et son corps éblouissant. Béjart avait lui, totalement intégré la force de Ravel. Cette progression où le corps et les artistes s'intégrent avec l'arrivée des instruments, des sons et des airs, c'est une merveille.

Et, oui, il y avait des torses nus. Je sais, ce ne sont pas des sexes d'hommes. Désolé, la comparaison n'est pas facile mais, c'est triste de voir qu'à chaque fois que certains voient des sexes d'hommes au Théâtre de Vanves, ils s'insurgent. Là, les torses étaient omniprésents et pas un jeune de 14-15 ans, ni aucun enfant plus jeune dans le public, n'a réagit.

L'art c'est l'art. Quand un spectacle est beau, pas même un torse ou un pénis ne saurait le dénaturer.