Le mouvement social a toujours été un grand moyen de communication du peuple pour exprimer ses idées aux élites politiques nationales, parisiennes, centrales.
65 000 personnes, soit 15% de la population de la Guadeloupe ont manifesté et se sont soulevés pacifiquement pour exprimer leur quête d'une France "contre la vie chère" et "l'exploitation outrancière". Nous nous retrouvons tous dans cette situation.
Que tous ceux qui croient avec arrogance que les mouvements sociaux n'existent pas, que tous ceux qui sont sourds aux bruits de la rue sachent qu'ils sont dans l'erreur.
M. Sarkozy doit se souvenir que les mouvements sociaux en Algérie, territoire ultramarin à l'époque, ont provoqué une vraie instabilité en métropole. Et, malheureusement, la gauche doit se souvenir aussi que, pour reprendre une expression bien connue de François Mitterrand, la France est alors entrée dans le "coup d'état permanent". Soyons vigilants, les bonnes revendications doivent être soutenues et notre veille démocratique enrichie, enrichie non pas contre les manifestants mais bien contre ceux qui détournent les élections.
Lors des Présidentielles, nous n'avons pas voté pour la répression permanente (des syndicalistes, des vrais gens, des plus modestes). Nous n'avons pas choisi la "surdité permanente" du Président. Nous n'avons pas élu un Président pour qu'il impose un projet constitutionnel européen déjà rejeté. Lui l'a fait, moi je n'ai pas voté pour lui. J'ai été minoritaire mais l'avenir donne aussi raison à ceux qui ont été visionnaires... A suivre
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