Nous savons combien cette droite sait parfois être malsaine.
Aujourd'hui encore, la méthode Sarkozy se poursuit. L'homme qui a tant été défendu par Bernard GAUDUCHEAU ces dernières années, notre président de la république, a fait parlé de lui ces dernières semaines car il interrogeait le pouvoir judiciaire sur la qualité de ses décisions. Tout le monde se souvient des leçons de démocratie que nous avons eu en éducation civique : les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sont séparés en démocratie.
Nicolas SARKOZY ne suit pas ce concept essentiel pour une démocratie saine. On voit le même défaut chez Thierry MARIANI aujourd'hui concernant la condamnation d'Eric ZEMMOUR pour provocation à la DISCRIMINATION RACIALE. Un secrétaire d'Etat qui critique les décisions judiciaires ne peut rester au gouvernment dans cette situation. C'est une honte !
Mais, pour que chacun connaisse bien cette droite qui nous entoure, je voudrais rappeler à tous cet esprit un peu malsain de la droite du GOUVERNEMENT mais aussi de cette droite de VANVES :
il y a dix ans déjà, les Thierry MARIANI et Isabelle DEBRE (première adjointe de M.GAUDUCHEAU mais aussi reine des lois anti-sociales - travail du dimanche, réforme des retraites - et aujourd'hui co-presidente du comité de soutien à Bernard GAUDUCHEAU pour les Cantonales) se retrouvaient sur un même combat en étant les élus lançant la "Pétition nationale contre le vote des étrangers aux élections municipales".
Y aurait-il un relent commun entre ces Vanvéens de droite et cette droite nationale qui défend le journaliste et sa "provocation à la discrimination raciale" ?
2 commentaires:
Bonjour Monsieur,
La décision judiciaire concernant Eric ZEMMOUR est extravagante.
Dire que si les contrôles de police frappent plus les noirs et les arabes c'est uniquement parce que ces derniers sont plus souvent représentés parmi les dealers est un banal constat de la réalité.
Cela ne veut pas dire que tous les arabes et noirs sont des dealers et encore moins que c'est parce qu'ils sont arabes ou noirs qu'ils sont dealers (quand ils le sont). Ce constat laisse la place à un tas d'explications sociologiques ou culturelles qui ne dénigreraient en rien les qualités de telle ou telle catégorie ethnique.
Il a, selon la justice "dépassé les limites de la liberté d'expression". Et, il n'a pas été jugé uniquement sur ses propos sur les contrôles de police, ce qui malheureusement, vous avez raison, n'était qu'un constat maladroitement amené.
Il a principalement été jugé sur les propos clairement incitatifs à la discrimination dans son idée : les employeurs "ont le droit" de refuser des Noirs et des Arabes. Et là, la discrimination raciale est loin du constat, c'est une incitation. Ce n'est pas vrai, les employeurs n'ont pas ce droit et ils ont même le devoir de faciliter l'intégration et donc de faciliter le quotidien d'une nation qui doit être unie, surtout face aux difficultés de cette crise du libéralisme.
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