VANVES : la sécurité a du plomb dans l'aile

Les politiques sécuritaires sont souvent des feux de paille qui permettent aux plus radicaux de faire passer des choix politiques honteux. Aujourd'hui, le reflux est là, les mêmes personnes qui ont fait croire à leurs résultats en matière de sécurité se trouvent englués dans des chiffres inquiétants. Nicolas SARKOZY fait partie de ces gens là, à Vanves, nous vivons la même chose...

Cette année par exemple, dans le budget, il est intéressant de rappeler une chose que nous rappelons depuis bien longtemps. Toutes les études le disent, la vidéosurveillance est un fiasco en matière de politique de sécurité et elle engendre des coûts faramineux. Cette vidéosurveillance nous coûtera en 2010, 10 000€ de maintenance. Et combien de faits de délinquance empêchés par ce système ?

Là où la police municipale recevra autour de 3 fois moins d'argent que le coût de cette maintenance, on ne peut que s'inquiéter. Une proposition pour une ville plus sûre et surtout plus agréable. Investissons dans la force humaine, ne croyons plus que des caméras vont sauver les gens quand on sait que ces mêmes caméras n'ont jamais pu descendre protéger des personnes. Il faut renforcer notre police municipale, créer une véritable police de proximité qui puisse partager avec les Vanvéens, un police avec des horaires d'ouverture élargis, avec des missions de lien humain, avec du personnel en plus grand nombre. Les Vanvéens vous attendent monsieur le maire sur ce sujet et n'attendent pas de mettre tout leur argent dans des réparations de caméras.

La politique de Vanves aujourd'hui c'est du stationnement qui se décide à GPSO (rappelons que GPSO est dirigé par un boulonais et que le stationnement à Boulogne est une immense erreru du maire avec ses MONEO généralisés et aucun citoyen ne voulant les utiliser). C'est beaucoup d'argent dans de la maintenance d'une machine qui n'a pas fait ses preuves. C'est aucun investissement en terme de personnel et c'est malheureusement aucun investissement dans le domaine de la prévention-sécurité. Quels choix budgétaires effrayants !