Certains se posent la question s'il est judicieux de poursuivre avec cette polémique car elle a démarré par l'immonde bouche de Mme Le Pen. Sincèrement, ce n'est pas parce que Le Pen le dit que ce n'est pas vrai. N'allons pas dans le ridicule, elle aussi dit parfois de bonnes choses. Ecoutez-la parler de Gollnisch...
Concernant le cas Frédéric M., ministre de la Culture, j'ai beaucoup apprécié l'article récent du grand intellectuel Mario Vargas Llosa. En effet, il s'interroge dans El Pais sur notre morale d'aujourd'hui. Je ne suis pas un adepte de la morale mai bien un adepte de l'esprit. Suivons le raisonnement de Vargas Llosa et interrogeons nous : "que penserait-on en France d'un ministre taïlandais qui confesserait sa prédilection pour les adolescents français qu'il viendrait sodomiser (o serait sodomisé par ceux-ci) de temps à autre dans les rues et antres de pêché de la Ville Lumière. Morale de l'histoire : il est bien de pratiquer la pédophilie et les fantasmes équivalents à partir du moment où il s'agit d'un écrivain franc et talentueux et où les jeunes en question sont exotiques et sous-développés."
Donc, avec une frange de Français qui va de Le Pen à Montebourg, mais surtout avec cette frange de penseurs qui va d'Hamon à Vargas Llosa, je m'élève contre le mensonge de Frédéric M., il est excité par des choses hors la loi, il fait une sorte d'apologie littéraire de celle-ci, c'est un homme qui doit s'interroger sur les valeurs qu'il défend. Eh bien non, je ne suis pas homophobe et ce blog et mes propos l'ont toujours prouvé. Eh bien oui, je m'élève contre tous ces hommes malhonnètes qui cachent leurs difficultés à répondre aux questions du genre "et êtes vous sûr qu'ils étaient adultes?" en répondant par "il ne faut pas mélanger pédophilie et homosexualité".
Non, Frédéric M., il ne faut pas mélanger l'un et l'autre!