dimanche 18 octobre 2009

Libido et morale en politique

Beaucoup s'interrogent aujourd'hui sur le positionnement à avoir envers le cas Frédéric M. (ne dénaturons pas ce nom de famille), ministre de la Culture et vraissemblablement plume d'or de l'apologie des éphèbes asiatiques, jeunes et prostitués (prostitués bien entendu car la situation économique les pousse).

Certains se posent la question s'il est judicieux de poursuivre avec cette polémique car elle a démarré par l'immonde bouche de Mme Le Pen. Sincèrement, ce n'est pas parce que Le Pen le dit que ce n'est pas vrai. N'allons pas dans le ridicule, elle aussi dit parfois de bonnes choses. Ecoutez-la parler de Gollnisch...

Concernant le cas Frédéric M., ministre de la Culture, j'ai beaucoup apprécié l'article récent du grand intellectuel Mario Vargas Llosa. En effet, il s'interroge dans El Pais sur notre morale d'aujourd'hui. Je ne suis pas un adepte de la morale mai bien un adepte de l'esprit. Suivons le raisonnement de Vargas Llosa et interrogeons nous : "que penserait-on en France d'un ministre taïlandais qui confesserait sa prédilection pour les adolescents français qu'il viendrait sodomiser (o serait sodomisé par ceux-ci) de temps à autre dans les rues et antres de pêché de la Ville Lumière. Morale de l'histoire : il est bien de pratiquer la pédophilie et les fantasmes équivalents à partir du moment où il s'agit d'un écrivain franc et talentueux et où les jeunes en question sont exotiques et sous-développés."

Donc, avec une frange de Français qui va de Le Pen à Montebourg, mais surtout avec cette frange de penseurs qui va d'Hamon à Vargas Llosa, je m'élève contre le mensonge de Frédéric M., il est excité par des choses hors la loi, il fait une sorte d'apologie littéraire de celle-ci, c'est un homme qui doit s'interroger sur les valeurs qu'il défend. Eh bien non, je ne suis pas homophobe et ce blog et mes propos l'ont toujours prouvé. Eh bien oui, je m'élève contre tous ces hommes malhonnètes qui cachent leurs difficultés à répondre aux questions du genre "et êtes vous sûr qu'ils étaient adultes?" en répondant par "il ne faut pas mélanger pédophilie et homosexualité".

Non, Frédéric M., il ne faut pas mélanger l'un et l'autre!

jeudi 8 octobre 2009

Les finances de VANVES - Mais où va l'argent ?

Les finances vanvéennes ont été dévoilées publiquement de nouveau ces derniers jours avec la parution du Vanves Infos.

Après avoir étudié un peu les ressources budgétaires de la ville de Vanves. Etudions un peu les dépenses de notre ville sur ces deux dernières années. Puisque la mairie de Vanves publie ces jours-ci la part donnée pour l'enfance, la famille, l'administration, la culture, l'urbanisme, le sport, la sécurité, le remboursement de la dette, l'animation (bien rare), le commerce (bien absent) ou les autres charges, acceptons de travailler sur ces chiffres.

Bien entendu, on ne parlera pas des montants mais bien des répartitions. Ainsi, sur 100€, la ville dépense plus de 29€ pour l'enfance, l'éducation et la jeunesse. Nous savons comme il est dangereux de regrouper autant de portefeuilles si divers puisque nous savons que si peu d'argent est donné aux politiques jeunesse sur notre ville. Travaillons tout de même sur ces valeurs.

Si nous étudions bien ces parts de dépenses de notre budget vanvéen, il est très net que 2009 est une année différente de 2008. Par exemple, là où 2008 était une année où plus de 8€ était redonnée dans une politique culturelle, 2009 est une année où la part de la culture baisse de près de 7%. Les coupes budgétaires sont claires. On peut voir par exemple le manque de création depuis la rentrée au théâtre de Vanves mais aussi le côté "cheap" du seul spectacle du festival MARTO qu'accueille Vanves et qui ne sera pas un spectacle vivant mais une vidéo. Dans les cénacles du spectacle, il semblerait qu'il s'agisse d'un manque d'investissement de Vanves.

Les Vanvéens tant attachés à leur sécurité ne peuvent que s'inquiéter. La part des dépenses de notre ville dans le domaine de la sécurité baisse de plus de 7%. Vanves a tellement investi d'argent dans ses caméras de vidéosurveillance et si peu dans son personnel de police municipale et de proximité qu'elle ne peut plus maintenir un niveau attendu d'investissement dans la sécurité de tous. Après les chiffres de la délinquance qui augmentent, on ne peut que rappeler à la majorité municipale qu'elle pourrait investir dans de l'aménagement urbain et humain de sécurité. Améliorer nos rues, permettre aux policiers municipaux d'avoir un vrai travail de contact humain sans qu'ils ne s'épuisent (à 3...), développer l'éclairage de certaines rues, animer notre ville, voici autant de bons moyens de faire de Vanves une ville sûre. En effet, une ville qui bouge, où tout le monde sort et voit ce qui se passe dehors est une ville vivante mais aussi plus sécurisée.

Puisque nous parlons de l'animation, parlons-en vraiment. Les parts de la redistribution des impôts vanvéens dans les domaines du sport, de la culture ou de l'animation sont toutes en diminution.

  • -6.91%, la culture en baisse !
  • -7.31%, la sécurité en baisse !
  • -11.56%, l'animation en baisse !

La commune investissait pour améliorer la proposition de moments communs entre les Vanvéens en 2008. En 2009, cette même majorité municipale a tout abandonné. Le commerce est toujours le parent pauvre. Pour 100€ dépensés par la ville, seulement 45 centimes sont redistribués dans la politique commerciale. Là où le Maire investit dans la communication de son visage et de son image à hauteur de 1.93% des dépenses de notre ville, ce même Bernard GAUDUCHEAU investit 1.53% et 0.45% dans l'animation ou le commerce. Redonnons un peu de l'argent des photos de monsieur le Maire pour les photos de nos commerçants, des cartes publicitaires ou des animations urbaines.

A bon entendeur,...

mercredi 7 octobre 2009

Les finances de VANVES - Faire parler les mauvais chiffres

Souvent en politique, on essaye de communiquer sur des chiffres afin de leur faire dire tout et son contraire.

Les finances de Vanves et la communication de monsieur le Maire ne dérogent pas à cette règle politique. Bien sûr, au travers de cette communication, on considère que les administrés ne sont pas assez disponibles pour faire des recherches sur plusieurs années ou pour faire des calculs même mineurs. Certains diront qu'il prend nos administrés pour des incapables.

Il est très certainement du rôle d'un élu municipal de prendre ce temps de transparence afin d'expliciter des chiffres contre lesquels nous nous battons, mes collègues socialistes et communiste et moi-même, au conseil municipal.

Aujourd'hui, abordons la fameuse thématique qui nous torture un peu l'esprit en cette rentrée : les impôts. Voyons donc d'où vient l'argent qui sert à Vanves à financer son budget (afin d'aggrandir le document ci-dessous, cliquez sur le tableau directement) :

On le voit bien, les impôts locaux des Vanvéens fournissent une part importante et croissante des ressources pour les comptes de la ville. L'augmentation votée par la majorité municipale se répercute sur nos finances mais aussi sur les finances des contribuables. Mais on voit surtout une explosion des produits d'exploitation, c'est à dire de l'argent que chacun laisse dans les services de notre municipalité. Les Vanvéens ont la double peine, s'ils payent des impôts locaux (notons que les impôts des locataires augmentent bien plus vite que ceux des propriétaires à Vanves...), ils payent davantage d'impôts mais ils payent aussi plus cher pour inscrire leur enfant dans telle activité de l'espace Gazier, dans telle activité culturelle et par exemple pour aller à la piscine ou au cinéma.

Tout simplement, le Vanvéen est parfois une vache à lait qui paye davantage quand il doit aller acheter les habits des enfants car il ne peut plus aller à Vanves étant donné la politique commerciale du Maire : fermer les magasins et ouvrir des banques. Le Vanvéen paye davantage quand il emmène son enfant à la crèche (s'il a une des rares places disponibles), quand il va au travail, il ne va pas souvent à Vanves, la politique entrepreneuriale de Vanves est aussi dramatique que sa politique commerciale. Ensuite, quand il revient chercher son enfant, il passe à la boulangerie pour lui acheter un pain au chocolat mais bien entendu, en été ce n'est pas sûr car la municipalité n'organise pas la continuité de ce service avec les commerçants. Quand il décide d'aller à la piscine pour se décontracter, le Vanvéen paye encore plus cher cette année. Enfin, lorsqu'il se libère une soirée avec son épouse ou sa compagne/compagnon, il va au cinéma et paye encore son impôt pour que la ville n'investisse ni dans son ciné de quartier, ni dans ses équipements sportifs ni dans la construction d'une nouvelle crèche (même pas une crèche publique-privée),...

Nous avons une ville superbe mais elle pourrait être bien plus belle et bien plus équilibrée si nous utilisions ces impôts qui augmentent pour d'autres choses que du vent... vanvéen (suite cette semaine avec les dépenses de la ville...)

lundi 5 octobre 2009

Des nouvelles de LEFEBVRE

Bien entendu, le parti rétrograde (UMP) tente de faire son actualité en pleine démonstration de démocratie de la gauche.

Là où le PS organise une consultation militante, l'UMP lance une campagne des Régionales avec les sous-ministres de Sarkozy. Là où le PS et ses camarades partis de gauche et syndicats organisent une votation sur le statut de La Poste, l'UMP lance son chien hargneux Lefebvre pour dire que c'est pas bien du tout de consulter les petits français à son papa Nicolas sans le demander à papa Nicolas.

Merci Benoît HAMON de résumer la situation actuelle : "le dernier parti stalinien UMP" avec "son roitelet Bertrand et son compère et bouffon Lefebvre".

On en viendrait presque à se demander si Santini ne serait pas meilleur député que Lefebvre ... mais là, on oublie vite cette bêtise et on comprend bien que les 2 sont des pantins politiques qui transformeront notre circonscription en chapiteau de cirque de seconde zone.

vendredi 2 octobre 2009

Sarkozy, un Reagan qui cacherait son libéralisme

Ce budget en prévision est totalement déséquilibré et poursuit les erreurs du libéralisme le plus primaire et aveugle. La loi TEPA avait déjà donné de l'argent aux plus riches en créant ce bouclier fiscal honteux. Les dizaines de nouvelles taxes créées par le gouvernement actuel ne change rien à la donne.

Le budget ne sait pour aller chercher de l'argent mais il sait en rendre aux plus aisés. En temps de crise, comme à chaque moment d'une vie économique nationale, il est ridicule de privilégier les grands lorsque tant de petits souffrent, cherchent un emploi ou cherchent à s'émanciper par un logement.

Aujourd'hui, il s'agit là encore de déséquilibrer notre système de redistribution. La taxe carbone n'est pas réfléchie sur un concept de protection de notre environnement mais bien sur une taxation aveugle des familles et sur l'aggravation encore de l'importance de l'impôt sur le revenu. Il est simple de gouverner comme Sarkozy : tu donnes aux riches, tu prends aux pauvres mais bien entendu, tu caches le tout derrière des taxes aveugles (et parfois même invisibles). Plutôt que dire à un citoyen tu payeras 500€ d'impôts car il nous faut travailler au bien collectif, aux routes, aux infrastructures culturelles, à une éducation publique qui te permettrait de ne jamais aller chercher une école privée qui te fasse croire que l'argent construit la connaissance; Nicolas Sarkozy dit tu payeras moins d'impôts directs mais plein de taxes cachées (essence, TVA, ticket modérateur, déremboursement de médicaments, mutuels qui augmentent,...).

Un gouvernement qui ne sait pas aller chercher l'argent où il est est un gouvernement sans boussole, sans discernement, sans vision d'ensemble.